Bonjour les amies !
En cette chaude période, qu'il est bon de chercher
un peu d'ombre !
Solène voulait profiter de la promenade à Mons
et a eu vite fait de sauter dans le sac à poupées !
Elle n'en n'est pas revenue de voir cette impressionnante
statue, façon origami de métal !
"La petite fille aux papillons " de David Mesguich.
"... l'image de ma fille Lucie entourée de papillons, cassant une paire de ciseau à pris corps, ciseaux brisés pour que leurs ailes ne puissent jamais être coupées. A une époque où tout est fragile et éphémère cette sculpture se veut symbole de résistance et de durée, espérer ne suffit pas il faut décider. » David Mesguich
Photos du net (David Mesguich devant sa sculpture)
L'imposante collégiale Sainte-Waudru et son monde
de pierre côtoie la "petite géante d'acier" !
"The passenger", oeuvre d'Arne Quinz, installée en 2015,
(Mons 2015) offre un enchevêtrement de planches !
A l'origine, elle était très colorée !
Aujourd'hui, elle vit ses dernières heures car elle doit
être démontée à la fin de l'été, après bien des péripéties !
En effet, une partie de la structure s'est effondrée
et a dû être refaite !
Joli mais que d'arbres il a fallu couper !!!!
Nous voici sur la Grand-Place qui a revêtu les couleurs
de l'arc-en-ciel !
Solène apporte sa petite pépite de couleur !
Les champs sont invités en ville !
Et donnent du sourire sous les masques !
Comme aux abords d'un port de plaisance, les mâts
se dressent !
Même la rue des Fripiers a pris de la couleur !
Les habitants appelés à colorier leurs pavés !
Mais revenons à la Grand'Place avec son emblématique
porte-bonheur !
Solidement attaché à la façade de l’
Hôtel de Ville de Mons, il est probablement le plus vieux et le plus célèbre Montois. Son crâne poli est continuellement caressé par les Montois et les touristes de passage. Chaque hôte de marque de la cité est bien évidemment invité à le saluer à son arrivée en Ville.
Il a sûrement, comme le disent certains auteurs régionaux, "vu le
Lumeçon plus de cent fois".
Il ? Le Singe du Grand’Garde, bien entendu !
Le singe, animal accroupi, malicieux, qui se gratte la joue de la main gauche, est donc connu, et ce bien au-delà de son lieu de résidence. Connu ? Oui ! Mais que sait-on au juste de cette statuette qui a déjà fait couler beaucoup d’encre ?
Son histoire repose en fait sur trois hypothèses largement répandues à Mons.
- Il est peut-être le chef d’œuvre d’un forgeron voulant accéder à la maîtrise dans sa profession. Et on sait que le singe fut un animal particulièrement en vogue durant le Moyen Âge.
- Il est peut-être l’enseigne d’une taverne qui se trouvait dans les caves de l’Hôtel de Ville. Cette « taverne » fut supprimée en 1897 ou vers 1903 / 1904
- Il est peut-être aussi un pilori pour enfants « turbulents ». On disait en effet autrefois dans le Borinage : Si tu n’es nié sache, ej’té mèn’rai au sinche dé Mons.
Rien de sûr au sujet du Singe du Grand’Garde, disions-nous ? Pas tout à fait ! Nous savons avec certitude que c’est depuis 1930 qu’il est devenu le porte-bonheur de la Ville de Mons. À condition, bien sûr, de lui caresser la tête de la main gauche. Cette légende a été créée par Paul Heupgen (1868-1949).
Il en parlait ainsi dans l’une de ses Viéseries :
«À la vérité, on ne sait d’où il vient, ni pourquoi il est là : il existe bien des hypothèses, mais on n’a aucune certitude. Aucune certitude, sauf celle-ci : quiconque le caresse, est assuré du bonheur au moins pour un an".
Bon, nous, on a évité de le caresser, covid exige !
Mais nous laissons la place pour monter sur la colline
où se dresse le beffroi !
Du haut de ses 87 mètres, le beffroi de Mons est le monument incontournable de la ville belge. Classé au patrimoine mondial de l’UNESCO pour son style baroque et ses carillons, il vaut le détour.
Solène nous entraîne de son pas décidé !
"T'as vu la vieille maison ?"
Au cœur d’un écrin vert, situé au point le plus haut de la ville dans le parc du Beffroi, cette ancienne chapelle est l'un des plus vieux bâtiments de Mons. Sous la neige ou par beau temps, le parc du château vous offre un point de vue hors du commun sur la ville de Mons et sa région. La visite permet également de découvrir les premiers remparts de la ville et l’ancienne poterne du château et la Tour César.
Le site domine le centre de la ville !
Et Solène pose avec bonne volonté même si
elle ne se départit pas de son air sérieux !
Une maquette à escalader !
La petite et la tour géante !
En contrebas, la Collégiale Sainte-Waudru ...
Et le buste de Charles Plisnier, poète belge.
Le carillon sonne !
Le temps d’un concert, éveillez vos sens dans le cadre des concerts de carillon et du site du beffroi (Patrimoine mondial).
Découvrez le savoir-faire des carillonneurs reconnu par l’UNESCO en tant que Patrimoine immatériel de l’humanité. Par le biais d’une visite à 47m de haut, grimpez jusqu’à la cabine du carillonneur et approchez l’ensemble monumental des 49 cloches !
On flâne sur les pierres ancestrales !
Et Solène joue dans le puzzle à tourner !
Le beffroi nous regarde, de haut, mais avec
bienveillance !
Il n'était pas du goût de Victor Hugo :
« une énorme cafetière, flanquée au-dessous du ventre de quatre théières moins grosses » écrivait le géant de la littérature française à son épouse Adèle lors de son passage à Mons en 1837. Mais une chose retient tout de même l'attention de l'écrivain : la grandeur de l'édifice.
C'est vrai qu'il est grand ce
beffroi. Grand par sa taille (87 mètres), grand par son histoire – il a résisté aux guerres et aux épidémies pendant des siècles sans jamais fléchir – et grand par ce qu'il dégage. Seul beffroi belge de style baroque, l'édifice montois invite au respect. Depuis la fin des années 1660, il trône fièrement dans
le jardin des comtes de Hainaut et veille. Longtemps, il a averti les habitants des dangers qui les menaçaient : incendies, invasion, bombardements... Aujourd'hui encore, il rythme la vie montoise grâce à son carillon de 49 cloches.
Les promeneurs ont encore des choses à découvrir
sur les pelouses du parc du beffroi !
Mais ça, ce sera pour demain !
Bisous
Solène et Esyram