Bonjour les amis et amies !
Aujourd'hui, on change de coin !
On part pour Tarente !
De l'autre côté du talon de la botte !
Rose est prête, petit chaperon rouge sans panier !
Et comme tout petit chaperon rouge, elle rencontre ...
Le loup !
Bon, celui-là, d'abord pris pour un loup,
avouez qu'il y a de quoi se tromper ,
s'est révélé être un cousin, ou du moins domestiqué !
Tant pis !
Au revoir le chien-loup
ou le loup chien !
Nous voici à Tarente, sur la mer Ionniène
C’est le principal port militaire italien, accueillant un arsenal impressionnant, qui emploie encore 2400 personnes. Son centre historique, aux églises gothiques et baroques, aux palais hauts et étroits, est bâti sur un site majestueux, une île dressée entre la mer ionienne et une mer intérieure unique en son genre en Italie, appelée Mar Piccolo. Tarente possède même son propre archipel de deux îles, le seul de tout le vaste golfe qui sépare les Pouilles de la Calabre.
Le pont tournant :
Le passé de Tarente fut glorieux, elle devançait Rome !
Et l’Histoire fut généreuse avec la ville. Pendant une bonne partie de l’Antiquité, Rome n’était presque rien face à Tarente : celle qui s’appelait alors Taras était l’une des plus anciennes cités grecques d’Italie, fondée au VIIIe siècle avant J.-C. A son zénith, elle comptait près de 300 000 habitants – plus qu’aujourd’hui – et était la capitale de la Grande Grèce.
Puis, au Moyen Age, la ville fut pendant près de quatre cent ans la capitale d’un Etat dans l’Etat, la principauté de Tarente, qui recouvrait presque toutes les Pouilles et fut fondée par les Normands au XIe siècle
Rose pose devant le château aragonais !
Le château aragonais a été construit sur un ancien bastion militaire, entre 1487 et 1492, sous le règne du roi de Naples, Ferdinand d’Aragon. C’est un gros et puissant château, dont la forme a été comparée à un scorpion.
Deux colonnes doriques plus épaisses que des piliers de cathédrales et un musée archéologique aux richesses incomparables sont les seuls souvenirs de cette cité
Des ambiances de cette ville au passé grec :
Rose pose dans les roses fleurs !!!!!
Après la belle Lecce, Tarente nous parait bien abandonnée
et triste !
Seul le bord de mer nous séduit !
Les sculptures sur l'eau poétisent un peu cette ville
industrielle !
Car Tarente est un grand corps malade : coincée entre la mer, sa raffinerie, son arsenal fortifié et son aciérie, elle s’enfonce chaque année un peu plus dans une incurie stupéfiante. Et comme partout, ce mal a son emblème : ici, il s’appelle l’Ilva.
Voici le monument-hommage aux marins de Tarente
Les couleurs du ciel sont ocrées et très photogéniques !
Rose fait sa belle, devant le Palais du gouvernement,
sublimé par la lumière du soir !
La vie suit son cours ...
Pourtant ...
Il s’agit du plus grand complexe sidérurgique d’Europe, doté de cinq hauts-fourneaux, bâti à un kilomètre seulement du vieux Tarente. C’est aussi un quasi-Tchernobyl italien, devenu le symbole par excellence des difficultés endémiques traversées par le Bel paese depuis quarante ans
Le coucher du soleil, avec l'Ilva menaçant en fond
nous offre pourtant des images magiques !
Il fallait voir Tarente, nous l'avons vu !
A bientôt, chères amies et amis, pour autre chose ...
en attendant la suite de la visite des Pouilles !
Prenez soin de vous
Bisous