Bonjour les amies et amis !
Nous y voilà !
Nous voici à la fin des vacances... Il fallait bien que ça arrive !
Et c'est Vic, notre brunette aux yeux de geai, qui a eu le privilège de finir cette visite de Corse avec Bonifacio !
"Ils sont grands les bateaux !"
Déjà le paysage prend des mesures gigantesques avec ses falaises blanches !
En face de Bonifacio, tous les regards se tournent vers cette curiosité, qui semble narguer les lois de l'équilibre !
"Bonifacio, située à l’extrême sud de la Corse, est la commune française la plus méridionale de la France métropolitaine. Au sud, les Bouches de Bonifacio séparent la Corse de la Sardaigne italienne.
La ville comporte un port et une citadelle. Celle-ci est établie sur un cap dominant la mer par une falaise qui est une « veine » de calcaire, roche assez rare en Corse dont le sol est plutôt granitique. Ce cap est long de 1 600 mètres et large de 100 mètres."
"Dans la roche calcaire qui borde la route avant d’entrer dans Bonifacio a été découverte la Dame de Bonifacio, l’ancêtre des corses, en parfait état grâce au PH neutre du calcaire. Ce squelette, qui date de 6572 av. JC, est visible au musée de Levie.
Bonifacio, au passé mouvementé, a été fondée au IXe siècle par un comte du nom de Boniface."
Mais si on se tourne de l'autre côté, le spectacle est tout aussi impressionnant !
Le Grain de Sable
"On dirait que c'est la mer qui grignote le grain de sable !
-C'est vrai, tu as raison Vic !
-On va attendre qu'il soit tout fondu ?
-Euh non, il va falloir encore des années et des années !
-Ah oui, quand on sera revenus dans le Nord ?
-Euh ! dans encore plus longtemps, Vic !
-Ben oui, j'suis bête, on reprend l'avion après-demain !"
"Ce grain de sable, qui ne doit son appellation qu'à sa forme et non à sa taille, est pour beaucoup l'un des éléments marquants du panorama naturel de Bonifacio, masse de calcaire détachée de la falaise. Cette roche, située à peu de distance de la falaise et visible depuis les hauteurs de la cité, symbolise en effet le destin inéluctable que la nature semble réserver à la ville de Bonifacio, à très longue échéance bien entendu, une destinée similaire à celle qui semble promise à la ville italienne de Venise : être ensevelie sous les flots. Cette érosion qui a sculpté la côte de l'extrême sud de l'île de Beauté fait en effet peser une épée de Damoclès sur les constructions les plus proches de la mer ; ces dernières, sous l'action combinée des éléments et notamment de l'eau et du vent, se trouvent exposées à un cruel avenir. Les bouches de Bonifacio comptent parmi les côtes les plus exposées aux éléments du pourtour méditerranéen et sont le théâtre de tempêtes titanesques durant lesquelles la mer se dispute au vent pour renverser les petits bateaux et projeter les gros navires à un échouage sur les côtes, sort réservé à La Sémillante en 1855."
On grimpe de plus en plus haut, de plus en plus loin, sur la falaise opposée à Bonifacio, pour réussir le plus beau cliché, celui à la mesure de nos émotions !
Pendant qu'on multiplie nos essais pour appréhender cette merveille de paysage, Vic s'amuse, a chaud, grimpe, chante, vit sa vie, quoi !
La vue sur le port est vertigineuse !
L’atout maître de Bonifacio est l’intelligence avec laquelle cette ville a été construite : tout a été pensé en vue d’un avantage stratégique contre les attaques ou sièges éventuels : comment la ravitailler, comment y vivre… pour cela se rendre à l’église : de chaque côté, des arcs-boutants témoignent du besoin de contrer les poussées exercées par les murs de l’édifice et donc de renforcer les murs. Des canalisations ont été également creusées permettant d’acheminer l’eau de pluie récoltée sur les toits vers une citerne dissimulée sous l’église… judicieux ! Aujourd’hui, elle fait office d’auditorium.
Autre aspect de cette vie dont les besoins élémentaires devaient être pensés, les réserves de grains : les silos. Chaque maison avait également sa propre réserve. Les escaliers des habitations sont tout aussi intéressants : ils sont d’une seule volée et ont une histoire : il faut remonter à l’époque où la ville ne cherchait qu’à se protéger. Les portes étaient quasiment infranchissables : inexistantes en rez-de-chaussée, on accédait aux maisons par une échelle que l’on remontait ensuite derrière soi…
Revenus dans la ville, nous empruntons le chemin qui monte vers la Citadelle !
Nous visitons le Bastion de l'Etendard
La vue d'ici est majestueuse aussi !
Vic est infatigable !
"Devant l'entrée de l'église se trouve la loggia, une petite place couverte par des arcades à colonnes. Cœur de la cité médiévale à l'époque génoise, c'est là que se réunissaient les notables pour délibérer, rendre la justice ou rédiger des contrats."
"Sous la loggia se trouve une ancienne citerne d'eau (a cisterna). D'une capacité d'environ 650 000 litres, elle est reliée aux maisons avoisinantes par des arcs-boutants permettant, en plus de leur rôle de soutien, d'acheminer l'eau de pluie. Cette citerne était particulièrement utile en temps de siège."
Nous voici dans la petite église Sainte-Marie Majeur
"L'existence de cette église est attestée dans les archives dès 1238. Elle a probablement été construite au xiie siècle par les Pisans. Mais la présence du blason de la république de Gênes sur l'un des portails semble indiquer qu'elle a été partiellement reconstruite par la suite par les Génois.
Elle est considérée comme le bâtiment le plus ancien de la ville. Le clocher fut quant à lui construit au xive siècle
Au dernier rang, dans la fraîcheur relative de l'église, un beau chat se prélasse !
Vic s'empresse d'aller discuter avec lui !
On est en haut de la ville !
Vic et moi faisons les boutiques !
Et admirons les recoins de pierres sèches !
On flâne, on ne pense à rien, on profite ...
On est tout là-haut !
Et là, poupette à la main, appareil photo dans l'autre, je sors d'une boutique et... Je loupe une marche et m'affale, à plat ventre sur les pavés !
Moi qui aime passer inaperçue, ce qui n'est déjà pas si facile avec une poupette à la main, je me retrouve l'objet de tous les regards et attentions !
C'est à qui veut m'aider, ramasse mon chapeau, m'aide à m'asseoir, me nettoie le sang sur les genoux, me lance de l'eau sur le visage, car, bien sûr, je sens que je vais tomber dans les pommes !
Je n'ai qu'un seul mot (enfin deux) "ma poupée !"
Ouf, elle n'a rien !
L'appareil photo et moi, on a eu moins de chance ! Lui a l'objectif tordu et...
Moi, je le suis aussi !
J'entends parler de pompiers, de secours et... Je me relève !
C'est douloureux, je suis choquée ! Mais bon, je suis debout !
"Non non, ça va, partez, tous les gens ! Merci pour tout ! ça va aller ! Regardez, je marche !
Bon, une fois le choc passé, il nous faut redescendre jusqu'à la voiture !
Dur, dur !
Optimistes, on repasse juste à une pharmacie pour prendre de la pommade à l'arnica !
Et on reprend la route jusqu'à Porticcio !
Et, deux heures après, les muscles s'étant refroidis, impossible de poser le pied !
La dernière chose que nous visiterons sera l'Hôpital d'Ajaccio !
Radios ! Et là, plus de peur que de mal, pas de fractures, mais des bonnes entorses !
Voilà, vous savez tout ! Heureusement que c'était notre dernière balade prévue et que ce n'est pas arrivé au début du séjour !
Aujourd'hui, je suis guérie ! Prête à repartir !
Et l'Apn fonctionne encore, lui aussi !
Les triplés ont passé d'excellentes vacances et nous aussi !
Ma chute n'aura pas entaché notre séjour !
Je voulais remercier Christelle, qui se reconnaîtra, pour les bons tuyaux, les astuces et bons plans !
La remercier de nous avoir véhiculés et pour les bons moments passés avec elle et son mari !
Elle n'a pas hésité à se lever à 4h 30 pour nous conduire à l'aéroport !
Un grand Merci, Christelle !
Basgi encore une fois !
Et merci de nous avoir suivis, de ne pas vous être lassés et d'avoir réagi avec des commentaires toujours bienveillants et intéressants !