Bonjour les amies et amis !
Aujourd'hui, c'est à Rieulay que je vous emmène, au terril des Argales !
Végétation atypique, faune exceptionnelle, vue à couper le souffle : le terril des Argales est un lieu magique. On s’y balade toute l’année. Aux beaux jours, on y croise même des chèvres.
Depuis le campanile qui surplombe le terril des Argales, le regard se perd à l’horizon. Pour aider la lecture du paysage, une fresque à 360° tapisse la coupole. Eglise d’Aniche, Centre Historique Minier de Lewarde, briqueterie de Vred, centrale thermique d’Hornaing. Dans le fond, on devine même les terrils jumeaux de Loos-en-Gohelle.
Hier associé au travail éreintant, ce petit village de 1400 âmes est aujourd’hui tourné vers les loisirs de plein air. Chaque année les 140 hectares de schiste attirent plus de 150 000 visiteurs et principalement des randonneurs venus s’oxygéner dans ce poumon vert colonisé par des milliers de bouleaux. Chemin faisant, ils croiseront aussi des plantes venues de loin comme le Séneçon du Cap ou le Millepertuis à feuilles perforées. La faune, elle aussi, est déroutante. Le lézard des murailles, le cygne tuberculé, le grèbe huppé, la foulque macroule et le crapaud calamite devenu l’emblème du site ont fait leur ce territoire de roselières. Aujourd’hui, une espèce originale est apparue dans la steppe : la chèvre poitevine ! L’été, les randonneurs peuvent même vivre leur improbable transhumance en compagnie de Julien, jeune pâtre à l’initiative des Chevrettes du terril.
Mais nous n'y allons pas seuls !
Thelma nous accompagne !
Bien emmitouflée dans sa veste en mohair, qu'elle a chipée à une autre Zwergnase, de collection celle-là, elle affirme avec aplomb :
"De collection, de collection ! J'ai bien le droit d'avoir une veste avec des poils aussi, moi !
Et puis, je veux mettre mes moufles de Noël !
J'en ai assez de l'hiver, je veux sortir !
-Oui, mais c'est les vacances, et il fait beau, il va y avoir du monde !
-C'est pas grave, et puis, je marcherai, tu n'auras pas besoin de porter le sac-à-poupée !
Je suis grande, maintenant !
-Euh ! Oui, justement, Thelma !
On va encore se faire remarquer !
-C'est rien !
Les chiens s'en fichent, les adultes sourient et les enfants disent "bonjour, la poupée" !
(hi hi, ils croient que je suis une poupée !)
On y va ?
Regardez, un robinet violet !
Tu crois qu'il fait couler de l'eau violette ?
Oh ! C'est là ! Regardez, on dirait la mer !
Il y a plein d'oiseaux !
-J'aime bien les bouleaux !
On dirait qu'on les a mis en peinture !
On va monter là-haut ?
Waouh ! On voit loinnnnnnnnnnnnnn !
Alors ici, c'est les oiseaux qu'on peut croiser !
Et là, c'est la formation du charbon !
C'est joli, les petites boules rouges !
J'aime bien quand le soleil s'endort...
Et qu'il fait des couleurs douces !
On peut rester jusqu'à la nuit, pour voir s'éteindre la Lumière ?
-Regarde-moi, Thelma, que je te prenne en photo !"
Nous redescendons sur la petite plage aménagée et qui sert de lieu de baignade, l'été !
L'étang s'endort !
Au loin, l'île aux oiseaux sert de refuge aux cormorans !
Aux cygnes tuberculés !
Les adultes ont revêtu leur habit blanc, les jeunes leur plumage roux !
"C'est parce que les petits se salissent beaucoup et leur mère veut pas qu'ils mettent leur belle robe !"
Près des berges, attirés par les petites mains nourricières, les canards prennent des tons cuivrés !
C'est un bel endroit, une rencontre avec les hommes et la nature !
Si vous voulez en savoir davantage, c'est
Thelma a bien crapahuté, bien marché, n'a pas demandé les bras trop souvent !
Nous avons eu beaucoup de sourires, beaucoup de bonjours et des regards malicieux !
Thelma s'est endormie dès que nous avons rejoint la voiture !
Elle a été de bonne compagnie !
Pas de caprice et de bouderie, on voit qu'elle grandit !
Bisous et à bientôt, pour autre chose !
Esyram