Bonjour les amies et amis !
Les vacances sont loin d'être terminées pour les petites rêveuses !
Et aujourd'hui, c'est Perrine que l'on retrouve !
Salon, c'est la base de la Patrouille de France !
Mais c'est surtout une ville historique !
Moins cotée que d'autres villes des Alpilles, la cité de Nostradamus a conservé un charme et une authenticité qui nous ont beaucoup plu !
La ville a bâti sa prospérité sur l'industrie de l'huile d'olive, dès le 15 ème siècle !
Mais son centre ancien regorge de signes plus anciens encore !
Nous commençons par visiter le Château de l'Emperi
Juché sur un socle rocheux, dominant la plaine de la Crau, le château de l’Empéri est le plus ancien château fort de Provence encore debout et l’un des trois plus grands (avec le palais des papes en Avignon et le château du roi René à Tarascon).
C’est véritablement un incontournable de la ville de Salon-de-Provence, il abrite un musée militaire et le jardin des simples de Nostradamus. Il offre une vue exceptionnelle sur les toits depuis sa terrasse et est certainement le meilleur endroit pour voir évoluer la Patrouille de France en centre ville.
Sur le belvédère, devant le château de l'Emperi, un trompe l'oeil historique attire notre choupette !
Cette fresque en trompe l’œil a été réalisée par Vincent Ducaroy.
La fresque comme le parvis, reprend le blason de la ville de Salon donné par le Roi Charles IX lors de son Tour de France en 1564.Au rez-de-chaussée, dans l’embrasure de la porte se trouve Suzanne de Vacquerolles, nièce de Saint Roman, gouverneur du Château de l’Empéri, qui veilla sur les hommes de la garnison en soignant les blessés lors du siège de 1595.
À la fenêtre, Rostang de Cabre archevêque d’Arles de 1266 à 1303,qui promulgue en mai 1293 des statuts qui confèrent à la ville de Salon une libre administration par ses consuls."
"Enchantée, Mam'z'elle Suzanne !"
Une toute petite fille pour un grand château !
Le jardin des simples:
Ce jardin a été réalisé en 2003, au cœur du Château de l’Empéri à l’occasion du 500ème anniversaire de la naissance de l’illustre médecin renommé pour sa lutte efficace et ses médicaments contre la peste. Il se compose de plantes que Nostradamus utilisa dans ses recettes, regroupées dans des plessis (branches de châtaigniers tressées), chaque carré créant un lien avec ses textes : carré des confitures, des fardements, des teinturiers… Le jardin est aujourd’hui « Jardin d’Histoire » prétexte à toutes sortes d’animations et accessible en entrée libre.
La vue sur les toits de Salon est superbe !
"On va pas me mettre au cachot, Esyram?"
Le musée militaire a ennuyé un peu Perrine (et moi) mais a intéressé davantage Monsieur Esyram !
J'ai préféré la partie peinture avec les oeuvres de Théodore Jourdan, dont je vous parlerai à la fin de cet article !
On rentre dans le centre ancien et une nouvelle fresque géante raconte l'histoire, toutes époques confondues !
"Cette nouvelle fresque est une œuvre de A. Fresco.
On y voit au balcon, tout en haut, Catherine de Médicis, Charles IX et Nostradamus.
Aux fenêtres en dessous,
- Adam de Craponne (1526-1576) l'ingénieur hydraulicien qui construisit le canal qui porte son nom.
- Robert de Lamanon (1752-1787) naturaliste qui participa à l'expédition de La Pérouse.
- Antoine-Blaise Crousillat (1814-1899) poète provençal.
- Camille Pelletan (1846-1915) homme politique qui fut député, sénateur et ministre de la Marine sous le gouvernement Emile Combes, Troisième République, entre 1902 et 1905."
Nostradamus est le grand personnage de la ville !
Voici La Tour de l'horloge !
Les poissons rouges de la fontaine moussue attirent Perrine qui a bien envie de rester là !
"Tu me reprendras au passage tout à l'heure !
Je surveille les poissons !
-Mais non, je n'ai pas envie qu'on t'enlève, petite Perrine !"
L'Hôtel de ville, et la statue d'Adam de Craponne, qui a fait creuser le canal qui amène l'eau de la Durance à Salon, puis à la mer !
Perrine s'est fait des copains !
Un poème en provençal définit l'oeuvre de Craponne :
"Voici le quatrain de Codolet :
« Abrado dé la sé, néquerido pécaïre,
Seloun vezié passi soun maïgré terradou
Crapouno soun enfan li fagué trait de païre
Li larguet d’aïge a soun sadou ».
Ce qui signifie :
« Brûlée et anéantie par la soif, peuchère,
Salon voyait son maigre terroir se faner.
Craponne son enfant lui tint lieu de père
et lui donna de l’eau à satiété ».
Mais revenons en à l'expo sur les "Pastorales" de Théodore Jourdan, l'enfant du pays !
J'ai beaucoup apprécié le réalisme, mais surtout la lumière que ces scènes dégagent !
Un sens des couleurs et du détail pour des oeuvres monumentales !
Des tableaux charmants !
Ce peintre est un croqueur de personnages et d'animaux hors pair !
Une certaine pureté très moderne dans ses tableaux m'a subjuguée !
On retrouve tous les ingrédients du pastoralisme provençal !
Un "croqueur" de moutons étonnant !
Et toujours cette lumière qui caresse la laine et les chemins caillouteux !
Un sens du détail et une représentation gracieuse des sujets au travail !
Sur le net, j'ai retrouvé aussi 2 tableaux qui m'ont beaucoup plu !
Dans le dernier, un étonnant modernisme et une tendance impressionniste se découvrent !
Une belle découverte !
Bisous et à bientôt , pour la suite des vacances !
Merci de nous suivre !