Aubagne ! Rien que ce nom fait penser à la Provence !
Bonjour les amies et amis ! On arrive bientôt à la fin de ces vacances et les petites rêveuses von bientôt ranger leurs shorts, robes et combi pour l'automne qui, en cette fin de semaine, finit par s'imposer !
Voici Aubagne :
Aubagne possède un merveilleux "Village de santons".
Le village des santons en Provence, ce sont 19 villages dans un décor continu qui met en scène plus de 3000 santons !
L'installation d'une dimension exceptionnelle, (elle s'étend sur 230m2) offre un merveilleux voyage à la découverte des paysages et traditions de la Provence .
Si la plupart des reconstitutions est à l'échelle 1/ 12 ème, toute une partie est plus proche de l'échelle de nos petites miss !
Ce qui fait que Perrine a pu, en faisant très attention, jouer les figurantes dans un monde presque à sa taille !
Le coin des crèches !
Nous y sommes restés longtemps et ce fut un ravissement !
Suivre la flèche
Perrine s'est beaucoup amusée et a eu du mal à quitter cet endroit où on se laisserait volontiers enfermer une nuit entière !
Mais le temps passe et il faut partir !
"La vieille ville d’Aubagne, ancienne place médiévale cernée de remparts au XIVe siècle, intègre plusieurs monuments intéressants comme la porte Gachiou (la principale des sept entrées de la cité), l’Eglise Saint Sauveur (XIe siècle), la tour de l’Horloge, le clocher triangulaire de l’Observance, la Chapelle des Pénitents Noirs, la chapelle des Pénitents Blancs…
Les rues étroites et les places ombragées du centre ancien en font la ville méditerranéenne typique et on peut noter en particulier la rue Torte, la rue Rastègue, la rue du Four, la place Joseph Rau, la place de Guin, les hôtels particuliers aux façades colorées ou ornementations typiques des XVIe et XVIIe siècles (Hôtel de Bausset, Hôtel des Royalistes), les anciens balcons, les portes et heurtoirs, le four à pain du XVIIIe…
La Fontaine du Lion
Et les jolies maisons aux couleurs pastel !
Perrine grimpe pour se faire photographier devant les maisons, juste à côté de la blanche Eglise Saint-Sauveur !
l'Eglise est située en haut du village et on a une vue superbe sur les collines et les monts !
Les toits et tuiles aux couleurs chaudes capturent la lumière du sud !
Voici la Chapelle des Pénitents blancs :
Mais si l'identité de la ville d'Aubagne s'articule autour de la terre et des santons, elle est célèbre aussi pour être la ville natale de Marcel Pagnol !
Aubagne est la ville natale de Marcel Pagnol (1895-1974), écrivain, cinéaste, académicien, mondialement connu et étudié à l’école par des milliers d’enfants. Par ailleurs, les environs immédiats d’Aubagne sont mis en scène dans les Souvenirs d’Enfance et sont aussi les lieux de tournage de nombre de ses films.
"Je suis né dans la ville d'Aubagne, sous le Garlaban couronné de chèvres, au temps des derniers chevriers.”
Nous visitons, de justesse, le musée Pagnol:
qui présente les scènes cultes des oeuvres de Pagnol :
"Tu pointes ou tu tires ?"
"Tu me fends le coeur !"
Mais si la journée s'étire doucement, les heures passent vite et la maison natale sera fermée pour la visite !
C'est une maison bourgeoise du XIX ème siècle, située cours Barthélémy !
Marcel y vit le jour le 28 février 1895 !
Le rez-de-chaussée de 130 m2 se visite ! (Photos du net)
Mais Perrine se moque bien de la vieille maison !
Elle joue dans les fleurs...
Pendant ce temps-là, Pomponnette dort, repentante !!!!!
C'est fini pour aujourd'hui, mais avant de nous quitter, pour me faire pardonner de cette non visite dans la maison de Pagnol, j'ai choisi quelques citations !
De la poésie, de l'humour, du bon sens !
J'ai eu du mal à choisir !
Bonne lecture et à samedi pour la suite !
Il faut dire qu'à cette époque, les microbes étaient tout neufs, puisque le grand Pasteur venait à peine de les inventer
Tout le monde savait que c'était impossible. Il est venu un imbécile qui ne le savait pas et qui l'a fait.
On ne réalise vraiment qu'une femme contient de la dynamite que le jour où on la laisse tomber.
( j'aime beaucoup celle-là )
Dans le silence humide et tiède, sous la lumière couleur d'étain, au chuchotement de la pluie, le battement confidentiel de la pendule fabriquait patiemment nos minutes communes, et je sentais profondément la douceur de nous taire ensemble.
Seulement les grands-mères, madame Rostaing, c’est comme le mimosa, c’est doux et c’est frais, mais c’est fragile. Un matin, elle n’était plus là.
Quand une sorcière est belle, ça s'appelle une fée.
"Un parfum puissant s'éleva comme un nuage, et m'enveloppa tout entier.
C'était une odeur inconnue, une odeur sombre et soutenue, qui s'épanouit dans ma tête et pénétra jusqu'à mon cœur.
C'était le thym, qui pousse au gravier des garrigues."
Sa langue roulait les "r" comme un ruisseau roule des graviers.
Avant d'accuser le puits d'ètre trop profond, le sage vérifie si ce n'est pas la corde qui est trop courte.
Il se mit à clouer le couvercle de la caisse; je vis bien qu'il clouait le cercueil des vacances, et que rien n'y changerait rien.
Le puissant soleil de juillet faisait grésiller les cigales : sur le bord du chemin muletier, des toiles d’araignée brillaient entre les genêts. En montant lentement vers le jas de Baptiste, je posais les sandales dans mes pas de l’année dernière, et le paysage me reconnaissait.
De plus, je découvris ce jour-là que les grandes personnes savaient mentir aussi bien que moi, et il me sembla que je n'étais plus en sécurité parmi elles.
Il était bien joli ce chemin de Provence. Il se promenait entre deux murailles de pierres cuites par le soleil, au bord desquelles se penchaient vers nous de larges feuilles de figuier, des buissons de clématites, et des oliviers centenaires. Au pied des murs, une bordure d'herbes folles et de ronces prouvait que le zèle du cantonnier était moins large que le chemin.
La vérité, c'est que tu es mou et paresseux. Tu es tout le portrait de ton oncle Emile. Celui-là ne passait jamais au soleil parce que ça le fatiguait de traîner son ombre.
Ce que j’écoutais, ce que je guettais, c’était les mots : car j’avais la passion des mots ; en secret, sur un petit carnet, j’en faisais une collection, comme d’autres font pour les timbres.
J’adorais grenade, fumée, bourru, vermoulu et surtout manivelle : et je me les répétais souvent, quand j’étais seul, pour le plaisir de les entendre.
Or, dans les discours de l’oncle, il y en avait de tout nouveaux, et qui étaient délicieux : damasquiné, florilège, filigrane, ou grandioses : archiépiscopal, plénipotentiaire.
Lorsque sur le fleuve de son discours, je voyais passer ces vaisseaux à trois ponts, je levais la main et je demandais des explications, qu’il ne me refusait jamais. C’est là que j’ai compris pour la première fois que les mots qui ont un son noble contiennent toujours de belles images.
Il faut se méfier des ingénieurs, ça commence par la machine à coudre, cela finit par la bombe atomique.
La matinée se passa comme à l'ordinaire, mais vers dix heures, une ondée nous surprit près des barres du Taoumé. Elle dura une dizaine de minutes, que nous passâmes sous les rameaux épais d'un grand pin : mon père mit à profit ce repos pour nous enseigner qu'il ne fallait en aucun cas se mettre à l'abri sous un arbre
C'était un mercredi, le plus beau jour de la semaine, car nos jours ne sont beaux que par leurs lendemains.
Je m'assis à califourchon sur une grosse branche, craignant l'apparition subite d'un sanglier blessé, celui-là même qui avait dévidé sur dix mètres les entrailles du braconnier manchot.
Comme rien ne paraissait, je craignis alors qu'il ne fût en train d'éventrer mon père, et je priai Dieu - s'il existait - de le diriger plutôt sur mon oncle, qui croyait au Paradis et mourrait, par conséquent, plus volontiers.
Dès que les professeurs commencèrent à le traiter en bon élève, il le devint véritablement : pour que les gens méritent notre confiance, il faut commencer par la leur donner.
Le thym, l'aspic, le romarin verdissant l'odeur dorée de la résine, dont les longues larmes immobiles brillaient dans l'ombre claire sur les écorces noires.
De mourir, ça ne me fait rien. Mais ça me fait peine de quitter la vie.
Nous ne sommes toute la vie que les descendants des enfants que nous avons été.
Dans les pays du centre et du nord de la France, dès les premiers jours de septembre, une petite brise un peu trop fraîche va soudain cueillir au passage une jolie feuille d'un jaune éclatant qui tourne et glisse et virevolte, aussi gracieuse qu'un oiseau.... Elle précède de bien peu la démission de la forêt, qui devient rousse, puis maigre et noire, car toutes les feuilles se sont envolées à la suite des hirondelles, quand l'automne a sonné dans sa trompette d'or.
Vous voyez que l'Automne arrive !!!!
Bisous
Esyram