Bonjour les amies et amis !
Vous avez eu la gentillesse de voter en nombre pour la photo de Janvier et je vous en remercie !
Vous aviez à choisir entre les 5 photos que voici :
Vous avez été 26 à voter !
Et c'est "Tombe la neige" qui l'emporte allègrement ! (14 voix et 9 pour le ciel habité)
La photo du jour est aussi prise dans mon jardin.
Et c'est encore un oiseau picoreur qui en est le sujet !
Voici : "Tropical visitor "
Etonnant, non ?
Voici un petit article de "La Voix Du Nord"
"Pourquoi voit-on autant de perruches en liberté dans la métropole de Lille ?
Ce drôle d'oiseau exotique vert que l'on voit (et entend) de plus en plus souvent à Lille et ses alentours est une perruche à collier. Un spécialiste nous explique tout sur lui.
Apparue à la moitié du 20e siècle
Florent Bastianelli, membre du Groupe ornithologique et naturaliste (GON) du Nord, a retracé l’évolution de cette perruche : « C’est une perruche à collier, un oiseau dont l’aire de répartition est partagée entre l’Afrique Subsaharienne et le bassin indien. Elle a été introduite en Europe au cours de la deuxième moitié du 20e siècle, certainement depuis des aéroports. »
Cette perruche est dotée d’un plumage vert vif, mesurant une quarantaine de centimètres, avec une très longue queue. « Cet oiseau a un très gros bec qui est crochu, pour manger des graines et fruits à noyaux », souligne Florent. Si l’on peut distinguer le mâle de la femelle, grâce à son collier noir et rose, ils se montrent tous les deux très bruyants et audibles.
Cet oiseau qui peut vivre plusieurs décennies est très sédentaire. Mais est-il vraiment fait pour le climat du Nord ? Selon notre spécialiste, c’est le cas. « Les perruches à collier ont réussi une certaine adaptation au climat. Elles se plaisent beaucoup en milieu urbain puisque c’est une source assez importante de ressources alimentaires. Si elles migrent c’est pour aller chercher de la nourriture ailleurs », rapporte-t-il.
Si l’on peut penser que ces oiseaux volent là où le vent les mènent, la réalité est toute autre. « Les perruches à collier sont très organisées. En journée, elles bougent beaucoup pour se nourrir, mais pas d’insectes, seulement de graines et petits fruits. Le soir, elles retournent auprès de toutes les autres dans une espèce de dortoir. Ce dernier est à Roubaix.
Il y a plusieurs noyaux de population dans le Nord et le Pas-de-Calais, notamment à « Valenciennes, Dunkerque et Grande-Synthe, mais le plus gros est à Roubaix ». Des comptages sont réalisés pour suivre l’évolution de la population : « Les chiffres se sont stabilisés. Ils rapportent environ 5 000 individus », confirme Florent Bastianelli.
Cette population qui était en expansion jusqu’à peu est-elle dangereuse pour d’autres espèces de la région ? Selon plusieurs études que nous rapporte le GON, ce n’est pas le cas : « Elle n’attaque pas les autres oiseaux, ni leurs œufs. En revanche elle peut entrer en concurrence sur la nourriture ou encore les habitats."
J'aurais pu appeler ma photo "Réchauffement climatique "
ou bien : "Bientôt, le Carnaval " !
En tout cas, je l'ai trouvée assez insolite pour vous la partager !
Bon, on se boit un petit café ?
Bisous et bonne semaine !