Aujourd'hui nous fêtons le Nouvel an chinois !
Et c'est l'année du serpent de bois !
Le serpent n'a pas toujours une bonne image mais moi j'aime cet animal, d'autant plus qu'il nous promet une année plus sereine !
"Le serpent occupe une place particulière dans le zodiaque chinois. Associé à la réflexion, à la patience et à l’introspection, il incarne une énergie mystérieuse et transformatrice. À l’instar de sa mue, le serpent symbolise le renouveau et la croissance personnelle. En 2025, l’élément bois viendra renforcer ces énergies en favorisant la créativité, l’harmonie et le lien avec la nature.
Nina, pour l'occasion, a voulu construire un kamishibaï.
Et nous raconter une histoire de serpent, en ombres chinoises !
Elle a minutieusement préparé des silhouettes qu'elle a fixées au bout d'une fine baguette !
Elle installe son kamishibaï dans le petit salon asiatique
Le spectacle peut commencer...
Mais... Souris surveille et n'a pas vu le trou profond ! Elle tombe et se casse une patte !
Alertés par les cris, Hérisson, Lapin et Ecureuil ne voient pas comment sortir Souris de ce piège...
Comme vous pouvez le voir, je me suis bien amusée et ai passé des heures à l'ordinateur pour vous concocter cette petite scène que m'a inspirée la couverture de l'album:
Le mot « kamishibaï » se traduit par « théâtre de papier ». Il désigne une forme de narration visuelle itinérante originaire du Japon. Pour produire ces spectacles nomades, le conteur utilise un ensemble de planches illustrées glissées, à l’origine par le côté, dans une boîte à bois, dont deux pans s’ouvrent pour laisser voir, comme au théâtre, des images.
Chaque planche représente une scène. Le narrateur raconte ou lit l’histoire en glissant les planches une à une. Cela permet aux spectateurs de voir les images tout en écoutant le récit.
Le kamishibaï était très populaire au Japon pendant la première moitié du XXᵉ siècle. Il était souvent utilisé par des conteurs itinérants qui se déplaçaient à vélo de village en village. Ces conteurs s’arrêtaient sur les places de marché ou près des temples pour raconter des histoires aux enfants, fréquemment en échange de quelques pièces ou de bonbons.
Les origines du kamishibaï remontent, selon certains historiens, au XIIᵉ siècle. Avec l’avènement de la télévision, le kamishibaï a vu son rôle de divertissement principal diminuer. Mais il demeure prisé dans les écoles maternelles au Japon.
En France, le kamishibaï a été introduit dans les années 1970, notamment influencé par la pédagogie Freinet, une approche éducative alternative développée au début du XXᵉ siècle.
Le kamishibaï combine à la fois l’art visuel et la narration ou la lecture orale, ce qui en fait un outil pédagogique précieux.
Texte de Elsa Boulet, @mespetitscurieux
Le théâtre d'ombres consiste à projeter sur un écran des ombres produites par des silhouettes que l'on interpose dans le faisceau lumineux qui éclaire cet écran.
Nina vous souhaite une belle année du Serpent de Bois !
Bisous
Esyram