Virée normande : Astrid à Pont-l'Evêque
Le 4 mars 2023, sur Dans le pupitre d'Esyram

 

Bonjour les amies et amis !

Nous voici revenus de notre petite escapade en Normandie !

 

Bien sûr, une choupette nous accompagnait, Astrid, petite Boneka !

 

Sur la route du Mont Saint-Michel, nous avons fait une halte à Pont l'Evêque !

Pourquoi Pont-l'Evêque ?

Et bien, le Choeur de Femmes L a un rendez-vous important pour un concert en Mai, une première pour nous qui n'avons jamais changé de département !

Vous vous doutez bien de l'excitation provoquée par ce nouveau challenge et notre curiosité à visiter ce joli coin de Normandie !

C'est Astrid qui fait le guide !

 

 

 

Etablie à la confluence de trois rivières (La Touches, la Calonne et l'Yvie), Pont l'Evêque est une petite ville du Calvados !

Logée dans une vallée aux prairies verdoyantes, elle a gardé de son passé de bourg commerçant très actif, un riche patrimoine.

 

 

Voici justement la jolie Touques qui serpente près de l'église !

 

Il fait glacial mais le soleil est de la partie !

 

"C'est là que vous allez chanter, avec ton "coeur" ?

 

Le chevet de l'église

 

 "L’église Saint Michel est au cœur de la ville, près du grand pont des Chaînes, sur la rive gauche de la Touques, là où s’élevait au XIIème siècle, une chapelle consacrée à Saint-Michel pour les moines de Saint-Hymer . De style gothique flamboyant pour ce qui concerne sa nef et son chœur, l’église St Michel date pour sa partie nord du XVème tandis que sa façade sud modifiée au XIXème siècle, reste dans l’esprit gothique mais avec une ornementation plus chargée. Sa tour occidentale quant à elle, relativement massive, doit probablement dater du XIIIème siècle.

 

Sous ce ciel bleu et malgré la froidure de cette fin février, la blancheur éclate !

 

L'église a été gravement endommagée au cours des combats pour la libération de la ville en 1944. 

Elle a été restaurée à l'identique !

Elle est classée au titre des monuments historiques depuis 2008 .

 

 

L'intérieur aussi est très impressionnant !

 

Au fond de l'église un tableau attire notre attention !

 

Nous voici Place des Dominicaines, où se trouve le Palais de Justice !

 

Mais il est temps de découvrir la vieille ville et ses édifices à pans de bois de couleurs sang-de-boeuf, bleu ou vert, typiquement normands.

 

Astrid découvre toutes ces maisons "à lignes" et s'amuse à les chercher !

"Encore une, une bleue !

Et là, une rouge !

Pourquoi on ne fait pas des lignes sur notre maison, chez nous ?"

 

Les habitations sont à flanc de rivière !

Le vent du Nord souffle sur la choupette !

 

C'est la fête des enseignes dans ce vieux quartier.

Toujours jolies, qu'elles soient d'époque ou non !

 

La Normandie et ses maisons à colombages, dont certaines datent du XVI ème Siècle, offre un visage souriant et presque enfantin !

 

Mais l'après-midi s'étire et nous devons quitter ce charmant quartier !

Voici la prison, surnommée : "La Joyeuse prison "

 

Fermée aujourd'hui, elle se laisse visiter en semaine !

 

 

"Construite en 1823, la prison de Pont-l’Évêque de style néoclassique constitue un témoignage exceptionnel de l’architecture carcérale du XIXe siècle. Avec un gardien qui laissait un peu trop de liberté à ses prisonniers et l’arrestation de René « la Canne » en mars 1949, la prison de Pont-l’Évêque entre dans la légende en devenant la «Joyeuse Prison», immortalisée au cinéma par le film éponyme réalisé en 1956 par André Berthomieu avec Michel Simon et Darry Cowl."

Photo d'époque et graffitis sur les murs des cellules !

 

"L’arrestation de René Girier, surnommé René la Canne, pour un cambriolage dans une bijouterie à Deauville va mettre en lumière le laxisme du gardien en chef de la prison. Avant d’être écroué à la prison de Pont-l’Évêque, René la Canne s’était déjà évadé 17 fois en huit ans de ses divers lieux de détention. Il s’évade presque logiquement de la prison de Pont-l’Évêque en avril 1949. Une enquête est alors ouverte pour comprendre les raisons de celle-ci.

On découvre alors que le gardien-chef Fernand Billa, homme débonnaire, laissait plus que quelques libertés à ses prisonniers. Les formalités d’écrou étaient accomplies par un détenu condamné pour escroquerie  qui confectionnait même de faux certificats de libération. Le laxisme ambiant va jusqu’à laisser certains prisonniers sortir en journée, voire plusieurs jours  pour aller travailler chez les habitants ou aller au café du coin. Il se dit également que la nuit, des fêtes et des festins pouvaient être organisés. Au moment de l’enquête, et au vue des éléments, la presse surnomme alors l’établissement la « Joyeuse Prison »

 

Nous continuons notre visite :

 

Et quittons à regret cette charmante ville qui offre un doux visage aussi en été, quand elle est fleurie !

Photo du net !

 

Un petit souvenir :

 

Et nous reprenons la route vers notre gîte, situé dans un petit village, près d'Avranches .

En effet, le lendemain, nous avons programmé la visite du Mont Saint-Michel, que nous avions visité étant petits, bien sûr, mais qu'Astrid ne connait pas !

 

La route a été longue ! Mais nous arrivons dans un joli gîte où Astrid peut enlever son manteau et visiter les lieux pendant que nous déchargeons les valises !

 

En dessous, elle a un pull bien chaud car la semaine va être bien froide !

 

La sympathique propriétaire nous attend avec une délicieuse teurgoule qu'elle a préparée !

 

A bientôt pour la suite !

Bisous et à demain, avec les zoziaux !

Esyram

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