Coucou les amies et amis !
Tout d'abord, un grand merci pour vos commentaires si positifs !
ça fait tellement de bien de partager ses émotions !
Alors, aujourd'hui, Jeanne est restée pour un atelier "peinture du ciel" au musée Baudin !
J'ai hâte de voir ses oeuvres !!!!!
Et c'est Li Ling que l'on retrouve pour la visite du musée Erik Satie !
Aussi équipée que sa soeur-de-coeur, elle surveille les gouttes qui tombent sur Honfleur !
Une accalmie nous permet d'aller jusqu'aux Maisons Satie !
"Ouvertes en 1998, les Maisons Satie vous invitent à découvrir au travers d'un parcours scénographique audioguidé l'univers du compositeur et pianiste Erik Satie, né ici-même le 17 mai 1866. Avant-gardiste pour son époque, Erik Satie disait lui-même qu'il était "né très jeune dans un temps très vieux."
De l'extérieur, la Maison Satie est une maison normande tout ce qu'il y a de plus classique, à colombages rouges.
Nous découvrons un personnage insolite et fantasque, et une exposition à son image !
La voix et la diction parfaite de Mickaël Lonsdale nous plonge dans un univers loufoque et attachant !
Je vous laisse redécouvrir, (ou découvrir, comme moi) cet univers qui conduisit ce musicien à des compositions lancinantes et de toute beauté !
"Dans la première salle, nous entendons des extraits des « Mémoires d’un amnésique » d’Erik Satie, sur son enfance notamment. Il y décrit son rapport à la musique et son ressentiment vis-à-vis de l’enseignement « traditionnel » qu’il a reçu au conservatoire de musique.
Un univers hypnotique et décalé !
"A la mort de sa mère, le père d’Erik Satie se remarie avec une professeure de piano à Paris qui entreprend d’enseigner à l’enfant les bases de cet instrument. Erik suit les cours du Conservatoire de Paris, et quelques années plus tard il s’installe à Montmartre. Il commence à fréquenter le milieu artistique, découvre le célèbre cabaret Le chat noir, côtoie Maurice Ravel, Debussy, compose Ogives, quatre pièces pour piano."
Nous poursuivons la visite et débouchons dans un placard débordant de faux-cols et de parapluies !
La légende veut en effet qu'après la mort du compositeur, lorsque ses amis pénétrèrent dans son studio d'Arcueil (auquel l'artiste interdisait l'accès de son vivant), ils retrouvèrent, entre autres étrangetés, un placard contenant toute une collection de parapluies et de faux-cols.
"La pièce adjacente est impressionnante.
Faite entièrement de feuilles de blocs notes géantes sur lesquelles sont dessinés les éléments qui meublaient probablement le studio d’Erik Satie à Arcueil.
Des parapluies bien sûr, des costumes.
Mais aussi des citations du compositeur, ou encore son bureau avec quelques documents personnels exposés sous verre."
"En 1888, il écrit ses trois Gymnopédies, rencontre Jean Cocteau, Picasso. Il collabore avec le mouvement dadaïste pour qui il compose un ballet. Personnage singulier, Satie s’intéresse à l’Ordre de la Rose-Croix, il va même jusqu’à créer sa propre église « l’Eglise métropolitaine d’art de Jésus-Conducteur ». Tout un programme !!! Réalisant qu’il n’en est que le seul fidèle, il l’abandonne. Satie rencontre en 1893 l’artiste peintre Suzanne Valadon. Après l’avoir demandé en mariage en vain, il compose pour sa « Biqui » Danses gothiques, une série de neuf pièces pour piano."
Au dernier étage, une pièce toute blanche, écrin d'un piano à queue tout aussi blanc !
Ce piano égrenne seul les notes des Gymnopédies !
LiLing est hypnotisée par le mouvement des touches blanches et noires !
Un manège enchanté grandeur nature nous fait pédaler pour découvrir un chapiteau empli de choses étonnantes, trompette, chaussures !
En musique, un ensemble orchestral hétéroclite ravit Li Ling et les enfants que nous somme restés !
Etonnant Monsieur Satie !
Nous sortons du musée, la tête pleine de musique !
La pluie a cessé, même si les vieux pavés sont bien mouillés !
Nous flânons chez les antiquaires...
Le printemps s'invite par quelques signes !
Et, bien sûr, nous repassons par le vieux bassin, toujours photogénique !
Bisous et bonne fin de semaine !
Esyram et Li Ling